Une odeur de pluie.
Les 20 et 21 Septembre 2019 Lavoûte-Sur-Loire.
Il va pleuvoir. Le ciel est encombré bien bas. Nous nous hâtons de partir pour éviter une pluie menaçante. Nous sommes en avance sur notre itinéraire. Arrivés à Lavoûte-sur-Loire une personne nous dirige vers le camping des Ombrelles. Le patron, Stéphane, nous accueille chaleureusement. Il me trouve un emplacement pas très loin de Cabotte. Celle-ci se trouve entre le camping et la Loire dans un espace très verdoyant et entretenu. Un cours d’eau est une garantie pour trouver de la verdure.
Nous sommes en fin de saison, il ne reste sur place que les habitués de longue date. Certains restent ici sur plusieurs mois. C’est, si je puis dire, leur résidence secondaire en mobil-home, caravane ou camping-car de grand confort. Ils se connaissent pratiquement tous et se rassemblent par affinités et groupes. Entre eux règne une bonne humeur et un respect patents. Conditions sine qua non pour rester ici. J’en profite pour me retaper et mettre de l’ordre dans mes idées ; ce qui n’est pas du luxe par les temps qui courent. J’ai deux jours pour cela. Stéphane m’a autorisé à rester dans son camping jusqu’à la fin du week-end. C’est pour moi une aubaine car justement dans deux jours, je rejoins ma Mamaou ainsi que mon beau-frère Denis (mon maître de stage vénéré par procuration ! Il s’agit ici d’un message personnel…) et Yan, un de ses amis, tous les deux marcheurs sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Nous sommes à quelques encablures du Puy en Velay.
Je suis très excité à l’idée de revoir mes êtres les plus proches. Je suis dans l’incapacité d’entreprendre quoique ce soit demandant un peu de concentration. Je me laisse aller à mille divagations sans grand intérêt. C’est si bon ; le temps apparemment passe plus vite… J’ai hâte de revoir ma Mamaou. Je me restaure au bar. Stéphane me concocte des plats rapides et excellents à consommer sur place. Je m’autorise quelques verres de vin ou des demis de bière. Je n’en demande pas plus. C’est simple et efficace. La pluie n’a pas osé s’exprimer pendant ces deux jours. Le ciel toujours était en attente d’une délivrance.
Que devenez vous ? J’aurai ai pé avoir ,de,vos nouvelles à tous les deux !
marine
je corrige, j’aurais aimé avoir des nouvelles de vous deuxx !