Un vent de liberté
Le 23 Mai 2019 St jean en Royans.
Ce matin-là, une surprise ! Cabotte se trouve près de moi. Le jour est à peine levé. Que fait-elle là ? Elle s’est échappée du parc. Elle n’est pas seule. Tous ses potes sont là. Je veux les rapatrier dans le champ. Ils se mettent à courir sur la route à fond les grelots. Ça les amuse. J’essaie de passer devant pour les empêcher d’aller trop loin. Ils se retournent et se remettent à courir en sens inverse. Je n’ai qu’un licol. J’attrape Cabotte et l’attache à un arbre. Les autres s’en vont au loin, traversent un champ puis prennent un sentier. Heureusement un pont fermé à la circulation les empêche de partir ailleurs sur une autre route. Ensuite ils sont revenus d’eux-mêmes sous le hangar. Je les attrape les six, un à un, avec une ficelle double bricolée et les conduit dans un enclos servant de base départ lors des balades. Cette histoire m’a fait démarrer la journée en fanfare. Je me demandais ce qui avait bien pu se passer. Cabotte est-elle à l’initiative de cette escapade effrénée ? Je ne saurai jamais. Je m’en voulais un peu de l’avoir mise avec les autres.
Je voulais partir tôt. Je décolle à dix heures trente. J’attendais Simon. Il me fallait partir. Au téléphone je lui explique la situation et je pars. Je devais le croiser sur le sentier, il ramenait de nouveaux ânes à la ferme. Je ne l’ai pas vu. J’ai pris un autre itinéraire que lui. Je le croiserai plus tard sur la route. Il était en voiture.
Ce jour-là j’ai alterné route et sentier. Une belle balade.