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Un coup de vent

Le 30 Avril 2019 La Grand Combe puis Laval-Pradel.

Ma casquette d’un coup de vent s’est envolée pour se vautrer lamentablement au sommet d’un chêne vert qui se trouvait en dessous du sentier dans un inextricable lacis d’arbustes et de ronces. Impossible d’aller la chercher. Elle ne voulait plus rester sur ma tête. Plusieurs fois elle avait essayé de me fausser compagnie. Je l’aimais bien cette casquette. J’y tenais moi. Je me la trimballais depuis des années. C’est à regret que je l’ai laissée à son destin. Elle voulait sa liberté, la voilà piégée en haut d’un arbre. Qu’elle y reste. Au revoir.

Nous sommes passés à la Grand-Combe. Nous devions nous y arrêter. Cette ville est devenue un désert économique. Il y avait des mines de charbon, fermées depuis une cinquantaine d’années. Aujourd’hui plus d’activité. C’est très particulier comme impression. Beaucoup d’immeubles et de maisons se dégradent. Une sorte d’abandon généralisé règne sur l’ensemble de la ville. Nous poursuivons notre route jusqu’à Le Buis une bourgade à deux kilomètres de Bessèges. Ville aussi sinistrée. Même problématique que la Grand-Combe.

Il fait chaud. Je commence à me dire que je dois sentir le fennec Cévenol. Par chance, un jeune homme m’indique un endroit pour passer la nuit. Il y avait une rivière. Je me suis baigné, l’eau était très fraîche et vivifiante. Je suis en pleine forme et propre à souhait.

Le lendemain je rencontre le maire du village. J’étais sur un terrain communal. Il était très content de nous avoir accueillis. Il fera un petit encart dans son journal local.

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