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Quand le mauvais temps s’en mêle.

Les 05 et 06 Avril 2019 Salvetat-sur-Agout. Poursuite du repos au gîte.

Je passe le premier jour à sécher les affaires. Le midi je me prépare un bon repas avec des légumes, du travers de porc aux olives noires et deux bonnes rasades de vin rouge. J’en profite pour laver mes affaires. Une chance, il y a une machine à laver. C’est le luxe. Le temps est mitigé. J’en profite pour me balader dans cette belle commune. Les autochtones sont sympas.
Une autre personne est arrivée. J’ai partagé le reste de mon repas avec lui et nous avons fini la bouteille de vin. Un extra qui nous a mis en joie et appétit.
Il était fatigué et le moral en berne. Il semblait être à deux doigts de s’arrêter. Je l’encourage à continuer. Il avait du mal à marcher seul. Marcher ainsi est un apprentissage comme un autre. Il faut accepter la solitude. Il reprend un peu le moral. Le vin aidant bien sûr. De plus arrêter est toujours vécu comme un échec. Il ne faut pas être maso, mais il est primordial de repousser certaines limites physiques et mentales. C’est toujours valorisant d’aller jusqu’au bout de son projet. C’est une bonne raison de continuer à marcher. J’espère qu’il réalisera son chemin de Compostelle. Physiquement il en est largement capable.
Quant à Cabotte, elle a un immense parc pour elle toute seule.

Le lendemain, la météo prévoit un sale temps avec des orages sporadiques. Etant en avance sur mon parcours, je prends une journée supplémentaire de repos. J’ai bien fait. Une sale journée de pluie et de crachin. Tout ce que je déteste.
Le propriétaire arrive. Les sujets de conversations ne manquent pas. Il avait été pompier volontaire, éducateur spécialisé et rugbyman. Trois domaines que je connaissais bien. Puisque j’ai été pompier professionnel, éducateur et fan de rugby à quinze. Nous étions intarissables sur ces sujets là. En ce qui concerne le rugby nous étions unanimes : c’est un sport de guerriers pour des hommes sur-vitaminés pour ne pas dire autre chose, les brutes n’ont plus leur place sur un terrain, il faut un minimum de cervelle pour assimiler les règles et les combinaisons tactiques, l’équipe de France est en déroute et le président de la FFR, dont je ne citerai pas le nom, est un drôle de loustic opportuniste et grande gueule. Un peu moins ces derniers temps. La coupe du monde arrive en France et nos amis Italiens pourraient nous battre. Ce qui ne serait pas très glorieux pour nous. Quant aux Anglais, nos pires ennemis, malgré leurs talents rugbystiques incontestables, nous ne les aimons pas… Ce n’est pas très objectif mais c’est comme ça.

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