Navigation Menu+

Après le stress, un choc thermique.

Le 22 Avril 2019 Dans la nature avant Le Vigan.

Nous descendons tranquillement par la route pour aller à Le Vigan. Etape normalement courte et sans difficulté.

Après deux heures de route je cherche mon portable. Point de portable dans ma veste. Grosse panique à bord. Point de portable : plus de cartes IGN, plus de communication, plus d’orientation possible. La poisse.

« Mon maître est en pleine panique. Il cherche nerveusement son portable. Défait son sac. Le refait, recommence, etc. Je ne l’ai jamais vu dans cet état là. Il m’engueule presque, comme si c’était de ma faute. Il n’a qu’à être plus prudent et moins bordélique. Ça lui pendait au nez. Et le voilà qui m’accroche court à un arbre du bord de la route et repart en sens inverse en courant. Il est fou ce romain. Pardon : mon maître. Il ne fait pas preuve de maîtrise en ces circonstances malheureuses. Je l’ai déjà connu plus efficient. Bref ! La débandade. »

Je me souviens ; la dernière fois que je l’ai utilisé c’était pour réaliser un point GPS. Il doit être resté sur le talus où je me suis assis. Je n’ai jamais couru aussi vite en montée. Au bout d’un temps interminable j’aperçois mon portable dans l’herbe ! Il sommeillait en m’attendant. Soulagement. Bilan une heure de perdue. J’étais content de l’avoir retrouvé et furieux contre moi-même. Il n’y a pas mort d’homme. Juste de la négligence.

Nous reprenons la route. Je voulais m’arrêter avant le Vigan. J’aperçois une belle rivière et un bon emplacement pour camper. J’interpelle une jeune femme qui vient me voir et m’indique l’endroit où je peux me poser.
Lorsque j’ai tout installé, je décide de me faire un brin de toilette. Je commence par les pieds. L’eau était acceptable. Un grain de folie me prend la tête. Je me fous à poil, me couche dans l’eau peu profonde en cet endroit, ressors de l’eau, me lessive au savon de Marseille, puis blanc de mousse m’enfonce dans l’eau pour me rincer. L’eau était glacée. L’opération expresse avec le séchage énergique a duré à peine dix minutes. Enfin je crois.
Cabotte était morte de rire de me voir sauter comme un cabri frigorifié pour me réchauffer.
Il a plu toute la nuit.

Rédiger un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *